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C'est la fin du monde à tous les jours

by Lou-Adriane Cassidy

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1.
On nous promet la chance Et en nous souriant On se sauve en courant Les filets de confiance Que devant nous on tend Se changent en noeuds coulants Mais c’est beau C’est beau D’encore y croire C’est beau C’est beau Mais j’suis fatiguée De tomber de haut On nous creuse le ventre Pour y troubler la paix On nous y jette après On sale nos blessures On se joue dans la plaie Elles ne guérissent jamais Mais c’est beau C’est beau D’encore y croire C’est beau C’est beau Mais j’suis fatiguée De tomber de haut C’est la fin du monde à tous les jours Mais des enfants jouent dans la cour C’est la fin du monde mais on s’en fout Y en aura d’autres après nous C’est beau C’est beau D’encore se croire Mais j’suis fatiguée De tomber
2.
Poussière 03:03
On perd souvent nos bumpers Soit on roule, soit on s’écoeure On avance plus lent qu’on pense Quelque chose nous dépasse Passent les pulsions du corps Passent vite les faux départs Passent les jours en jachère Les amours amères Sors dehors, on respire mieux Quand on pourra faire de mon corps Un collage de poussière Quand j’aurai habité mon corps Enfin je saurai quoi faire Perdre des plumes en automne Prendre le large en été À cheval entre deux mondes Nos coeurs sont des ballons sondes Sonder les fonds de nos ventres Sonder les creux du miroir Je pleure en alligator Je m’apitoie sur mon sort Dehors, on respire mieux Quand on pourra faire de mon corps Un collage de poussière Quand j’aurai habité mon corps Enfin je saurai quoi faire Peut-être je saurai quoi faire
3.
Respiration 04:56
Quand j’ai pris une grande respiration Je pensais encore à toi Quand la fumée a rempli mes poumons Je pensais encore à toi J’ai oublié les contours de ton corps Mais je pensais à toi Quand j’ai pris une grande respiration En dessinant la chaleur de ta voix Je l’oubliais déjà En mangeant des yeux ton corps déjà froid Je l’oubliais déjà Mon coeur-tambour plus fort que la radio Mais je t’oubliais déjà En dessinant la chaleur de ta voix J’ai tout essayé Pour te garder Avec moi En pleurant sur ce qu’il restait de ton corps Je gardais mon sang froid Le regard tremblant, le coeur brûlant si fort Je gardais mon sang froid J’ai égaré deux ou trois morceaux de toi Mais je garde mon sang froid En pleurant sur ce qu’il reste de ton corps J’ai tout essayé Pour te garder Avec moi Pour te garder avec moi Ça faisait longtemps que je n’avais pas aimé autant que ça Ça faisait longtemps que je n’avais pas aimé autant que toi
4.
Il pleut 03:31
Il pleut des oiseaux morts Au bord du Saint-Laurent Le soleil se lève lentement Il pleut des oiseaux morts En tons de rose et blanc Je cherche le sommeil, je poursuis le temps Il pleut des oiseaux morts Sur la rue Saint-Joseph Tout est fermé depuis deux heures Il pleut des vieux espoirs Des désirs en relief Du temps perdu pour rien, on fait quoi à c’t’heure Volez plus haut Volez plus loin Volez où je n’pourrai pas vous suivre Un peu plus loin Un peu plus chaud Un peu plus loin, pour que je vous suive Il pleut sur le matin Une odeur d’amertume Un arrière goût de solitude Il pleut sur le matin Le marteau et l’enclume Martèlent dans ma tête une certitude Il pleut les idées noires Des milliers de passants Figés dans le ciment, le regard absent Courez plus loin Courez plus fort Courez où je n’pourrai pas vous suivre Un peu plus loin Un peu moins morts Un peu plus loin, pour que je vous suive
5.
Embrasse-moi à outrance, mon bel antidote Que je calme mes sens qui ne savent plus vouloir Voudras-tu éviter que je change mon vote Sous l’effet d’un frisson provenant de la côte Mais j’ai la marée haute, j’aimerais quitter le large Je suis comme la mer, je dois frôler d’autres plages Ton coeur est un torrent qui traverse mes couloirs Et il n’y a que le temps qui sauvera mes avoirs Toi, tu aimes si fort que les étoiles se crash Et moi j’aime en retard, il fallait que tu saches Embrasse-moi à outrance, mon bel antidote Car je sais le vertige qui refuse de se poser Je n’ai d’yeux que pour toi mais je suis aveuglée Par une lueur d’espoir que trop souvent je boycotte Toi, tu aimes si fort que les étoiles se crash Et moi j’aime en retard, il fallait que tu saches Toi, tu aimes si fort que les étoiles se crash Et moi j’aime en retard Embrasse-moi à outrance, mon bel antidote Et qui sait je te garderai peut-être mon vote
6.
Et si je n’ai pas d’enfant Alors c’est quoi alors c’est quoi Et si je n’ai pas d’amant Alors c’est quoi alors c’est quoi Si je suis seule dans la vie C’est quoi la vie c’est quoi la vie Si je perds tous mes amis Alors c’est quoi alors c’est quoi Lâche juste pas Fais-toi en pas Ça va ça va Si je fais rien de ma vie C’est quoi la vie c’est quoi la vie Si je meurs et qu’on m’oublie Alors c’est quoi alors c’est quoi Lâche juste pas Fais-toi en pas Ça va ça va Comme les parents d’mes parents Qui ont pleuré en m’accouchant Comme les enfants d’mes enfants Qui sont mort-nés en m’accouchant Quand je suis seule j’suis pas seule J’fais comme si y’était avec moi J’prends l’oreiller dans mes bras T’es encore là t’es encore là Lâche juste pas Fais-toi en pas Ça va ça va J’voudrais aimer J’voudrais donner Faire un bébé J’voudrais tomber En amour avec toi
7.
Précieux petit insolent À la bouche, aux yeux violents Je me crois forte et pourtant Je sens que ça devient glissant La fièvre me prend lentement Tache mes rêves adolescents Tu m’enivres et je me surprends À y penser de temps en temps Ne me dis pas qui je ne suis pas Ne fais pas celui qui sait mieux que moi Ce que les filles de mon âge Ont envie des gars de ton âge Épargne-moi le cinéma De tes remords et je ne sais quoi Parfois les filles de mon âge Ont envie des gars de ton âge Le plus facile des calmants Sur ta peau je me casse les dents Je cherche depuis trop longtemps À cracher sur mes 20 ans Je veux encore ton corps ardent Contre mon coeur innocent Je laisse respirer le temps Ne me dis pas qui je ne suis pas Ne fais pas celui qui sait mieux que moi Ce que les filles de mon âge Ont envie des gars de ton âge Épargne-moi le cinéma De tes remords et je ne sais quoi Parfois les filles de mon âge Ont envie des gars de ton âge De cet amour immature Je ne retiens que le chaos Et que cette idylle à l’usure Aura eu raison de ma peau
8.
Vivi 00:44
9.
Il ne lui reste pas beaucoup d’amants Corps pressé, coeur aigri Il ne lui reste pas beaucoup d’amants Une tache sur le tapis Il ne lui reste pas beaucoup d’amis Corps éteint, coeur fini Il ne lui reste pas beaucoup d’amis Tache rouge sur tapis gris Et les murs s’effondrent, la lumière passe pas fort This is the end, et le héros est mort Il ne lui reste pas beaucoup d’espoir Corps tassé, coeur détruit Il ne lui reste pas beaucoup d’espoir Et la tache s’élargit Il ne lui reste plus beaucoup de temps Corps cassé, coeur déçu Il ne lui reste plus beaucoup de temps Le gris, on ne le voit plus Et les murs s’effondrent, la lumière passe pas fort This is the end, et le héros est mort Il ne lui reste plus beaucoup de sang Corps brisé, coeur vidé Il ne lui reste plus beaucoup de sang
10.
Frêle et froide comme un vent de septembre Je restais souvent là, seule le soir, à t’attendre Je te cherchais, je te perdais souvent Les semaines passaient, je revenais pourtant Mais comment oublier Quand le coeur te prend au corps Mais comment s’en aller Quand la petite mort te prend au ventre De plus en plus, ton visage se logeait Quelque part, nulle part, partout, vide et parfait Dans tes yeux forêt, je me perdais souvent J’avais mal, mais j’étais encore là au printemps Mais comment oublier Quand le coeur te prend au corps Mais comment s’en aller Quand la petite mort te prend au ventre Éreintée par le trop long hiver La passion s’est plantée, y avait plus rien à faire En attendant que la brûlure s’apaise Je me tournais vers lui pour que ton corps se taise Mais comment oublier Quand le coeur te prend au corps Mais comment s’en aller Quand la petite mort te prend au ventre

about

Merci Stéphanie et Mélanie, Philémon, Tire le et Reb d’avoir accepté de me donner vos mots et vos mélodies. Ce sont, de loin, les plus beaux cadeaux qu’on m’ait jamais faits. Merci Simon, PE, Vivi et Jessy, pas juste parce que vous jouez bien, pas juste parce que vous êtes FORTS, pas juste parce que vous êtes fins/drôles/généreux, mais aussi parce que vous avez donné vos idées et votre énergie à ce projet-là comme si c’était le vôtre. Simon, j’en reviens pas d’où on est partis, merci mille fois de m’avoir accompagnée de là à ici. Merci Guylain pour tes conseils et ta super job. Merci Phil pour ta sagesse et ton calme légendaires. Merci Gab, les notes qui sortent de ta tête vont toujours me crisser à terre. Merci les Mommies d’avoir si bien joué ces notes. Merci aux merveilleux Pierre et Sophie du Wild, notre séjour là restera l’étape la plus magique de ce long processus. Merci Maman, pour l’écoute, l’aide, l’amour, la bouffe et l’hébergement inconditionnels. Merci Krista pour l’accompagnement, le temps et la confiance. Merci Reb, Ari et Mirm d’avoir été les premières oreilles à mes bébé tounes. Poulet, Joseph, je vous AIME. Merci Eli, Claudie, Emilie, Nath, Gab et tous les autres de Grosse Boîte avec qui je vais travailler dans les semaines qui viennent, ça veut dire beaucoup pour moi que vous ayez eu confiance en ce que je fais. Merci à tous mes amis, à Michèle (ma fausse grand-mère), à (indirectement) Serge, à ma famille, à tout le monde avec qui j’ai eu une conversation en disant que « c’est tough la musique ». Finalement c’est quand même nice.

Merci à toi. En ce moment, mon disque est encore ben abstrait dans ma tête. Merci de le concrétiser.

credits

released February 8, 2019

Guitares : Simon Pedneault
Piano / wurlitzer / synthétiseurs : Vincent Gagnon
Batterie / percussions : Pierre-Emmanuel Beaudoin
Basse / synthétiseurs : Jessy Caron
Contrebasse / synthétiseurs : Philippe Brault
Voix / guitare / clavier : Lou-Adriane Cassidy
Voix cachée quelque part : Pierre Cassidy-Fecteau, alias Poulet
Quatuor à cordes : Mommies on the run
Violon : Mélanie Bélair
Violon : Madeleine Messier
Alto : Ligia Paquin
Violoncelle : Annie Gadbois
Arrangements de cordes : Gabriel Desjardins
Réalisation : Simon Pedneault et Lou-Adriane Cassidy
Conseils artistiques / oeil extérieur /grand sage : Philippe Brault
Prise de son et mixage : Guillaume Chartrain
Prises de son additionnelles Simon Pedneault et Lou-Adriane Cassidy
Matriçage : Philip Gosselin, Le Lab Mastering

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Lou-Adriane Cassidy Montreal, Québec

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